Objectif zéro phyto

La commune montre l’exemple : Signature de la convention «Phyt’Eaux cités» en décembre 2012


En signant la convention «Phyt’Eaux cités» en décembre 2012, notre commune a souhaité devancer les obligations imposées par la loi en initiant une démarche qui vise à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires sur notre territoire et à mettre fin notamment à l’utilisation de tout produit pesticide.

Que dit la loi ?
• Collectivités locales : la loi relative à la transition énergétique pour la croissance
verte interdit au 1er janvier 2017 l’utilisation des produits phytosanitaires par l’Etat, les collectivités locales et les établissements publics sur les voiries, dans les espaces verts, forêts et promenades ouverts au public. Les produits qualifiés à faible risque et les produits utilisables en agriculture biologique restent autorisés.
• Particuliers : le 22 juillet 2015, la loi de transition énergétique pour la croissance verte interdit l’utilisation de produits phytosanitaires par les particuliers à partir de 2019.

Limours avance et sera prête pour 2017
La commune a adhéré au programme « Phyt’Eaux Cités » lancé par le Syndicat des Eaux d’Ile-de-France dans le but d’atteindre l’objectif « Zéro Phyto » : axe de travail important permettant un meilleur respect des sols et de la biodiversité.
Chaque année, un suivi des pratiques et de l’avancement de chaque collectivité vers l’atteinte de cet objectif est réalisé. Cette évaluation permet ensuite d’attribuer un diplôme en fonction de l’évolution.

Au titre de l’année 2014, notre commune a ainsi atteint la troisième feuille du « Trèfle Phyt’Eaux Cités »… en route pour obtenir la distinction ultime de 4 feuilles « Zéro Phyto » !

Cette reconnaissance représente une volonté communale et un engagement continu de l’ensemble des équipes municipales, et plus particulièrement, des agents des services de voirie, des espaces verts et de nos prestataires.
Cette reconnaissance démontre une adaptation des mentalités, des méthodes de travail de nos équipes (davantage de travail manuel), ainsi que certains investissements en matériel spécialisé (de la simple binette au matériel thermique).
Cette reconnaissance doit aussi nous faire réfléchir et revoir le concept introduit dans nos habitudes du « zéro mauvaises herbes ». Nous aurons l’occasion prochainement de revenir sur ces mauvaises herbes qui souvent sont bien mal nommées.

En signant la convention Phyt’Eaux cités le 7 décembre 2012, notre commune a souhaité prendre de l’avance par rapport à la récente loi visant à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires sur notre territoire, impliquant notamment la fin de l’utilisation de tout produit de ce type par les collectivités d’ici 2020, dans six ans.
La conséquence, amplifiée par un printemps très arrosé, est la germination d’herbes diverses dans nos caniveaux et bordures de voirie. Leur suppression ne peut avoir lieu qu’après la pousse : il nous faudra donc prendre l’habitude d’un macadam présentant, çà et là, des touches de couleurs qui nous changent de sa sombre uniformité.
Comme pour toute nouvelle situation, il faut du temps pour identifier la meilleure méthode de traitement, qu’elle soit par arrachage manuel, par traitement thermique ou traitement mécanique. Chacune présente ses avantages et ses inconvénients, et aucune n’est applicable partout.
Nous vous tiendrons informés des méthodes finalement adoptées, dès qu’elles auront démontré leur efficacité.

Loi n° 2014-110 du 6 février 2014
Pour une entrée en vigueur au 1er janvier 2020
Interdiction pour les collectivités d’utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, forêts et promenades accessibles ou ouverts au public et relevant de leur domaine public ou privé.

Pour une entrée en vigueur au 1er janvier 2022
Interdiction de l’usage de ces produits par les particuliers, sauf produits autorisés
pour l’agriculture biologique.

L’ensemble de ces interdictions ne concerne pas les produits de lutte contre les plantes nuisibles.