vers le Cormier

Côté sud, une boucle vallonnée, bucolique à souhait, fait découvrir le secteur du Cormier. C'est une boucle à partir de laquelle on peut aisément rejoindre le Chardonnet, ou le vallon de Bissy et son château, ou encore le Point du Jour et Villevert.

Pour aller au Cornier : la voie romaine. L’axe rue de Paris – rue du Couvent est peut-être le tracé originel de la route de Chartres à Paris à l’époque gallo-romaine. C’est en suivant ce prolongement que l’on peut s’engager vers le Cormier, sur ce chemin rural que l’on appelle la voie romaine. Il longe le golf, au-delà duquel la vue porte très loin vers l’aval du bassin de l’Orge, bien que la végétation a tendance à boucher le paysage. Elle atteint la route de Forges.

En face, le hameau du Chardonnet ouvre la voie vers les bois de la Butte Rouge, ou de Forges et de son château (il n’y a là que des bas-côtés de routes aménagés qui permettent de joindre le « chemin rural de Chardonnet à Malassis »).

Le Cormier a toujours bénéficié de la présence d’une mare qui a même probablement suscité la naissance du hameau à l’époque gauloise. Son lavoir fut restauré récemment. Il possède la rare particularité d’avoir gardé une partie du mécanisme de réhausse de son plancher.

cormier_500-3.jpg

Deux puits peuvent alimenter l’endroit : celui de la rue de Beauchêne qui a toujours son volant, et celui de l’impasse de la Ferme avec son dôme de pierres parfaitement conservé (privé). A peu près en face de cette impasse, une vénérable porte de pierre arbore la date 1649, qui est probablement celle de la construction de sa maison, si ce n’est un remploi.

cormier_pressoir_500.jpg

Autour du Cormier : Par les chemins, on perçoit immédiatement les caractères de la région, vallons pentus et boisés contrastant avec le plateau vers Limours. On est là dans le secteur privilégié de la culture de la châtaigne en Hurepoix.

Dés l’allée des Troènes qui entre dans Malassis (hameau contigu de Forges-les-Bains), on traverse de (rares) restes de châtaigneraie très ancienne disséminée dans les jardins. Les rues descendent en pentes raides.

Vers l’est, au débouché de l’allée des Troènes, le sentier de la plaine invite le promeneur à descendre au vallon bucolique du château de Bissy (beaux châtaigniers du Hurepoix), lequel mène vers Bonnelles. Le site est aussi calme que charmant.

Vers l’ouest, un itinéraire mène vers Pecqueuse et Limours par un détour des plus verdoyants. Cela passe par le très bucolique lieu-dit le Point du Jour (châtaigniers âgés) à partir duquel on peut descendre sur la voie verte du Pays de Limours (empruntant la Véloscénie) pour revenir directement sur Limours. Le plus charmant, de loin, consiste plutôt à continuer par le hameau perché de Villevert. Là haut, le paysage s’ouvre profondément sur le Hurepoix. En passant derrière la mare aux canards, ombragée par un frêne qui s’accroche coûte que coûte à la berge, les chemins redescendent dans la verdure du vallon du ruisseau Blin. Il suffit de suivre le sentier tout droit pour revenir à l’entrée de Limours route de Rambouillet.

blin400px.jpg

 

A Malassis, la stèle : La petite rue de ce hameau de Forges-les-Bains a dû trembler de tous ses murs, un matin de 1944 : la 2ème Division Blindée a décidé de la traverser plutôt que suivre la route de Limours pour la reconquête de Paris. Cette bifurcation est à l’origine du large contournement de Palaiseau tenu par l’ennemi (voir précisions du paragraphe sur la Libération à Chaumusson). Elle est célébrée par une stèle du souvenir du 24 août, là où ils quittèrent la route prévue. Elle se trouve donc au bord de la RD 988, à l’entrée de la rue de la Gloriette.