Le Parc Municipal

Limours jouit de vastes espaces arborés en centre ville. Le Parc municipal est totalement ouvert et mérite une promenade.


Ce parc en cœur de ville est un espace qui n’a jamais connu de construction de son histoire, hormis le château de la duchesse d’Etampes : il est la marque de son emplacement avec sa cour d’honneur.

Localisons sur un plan d’aujourd’hui l’ensemble monumental de l’époque : château, douves, terrasses, esplanade et pavillons :

emplacement du château disparu

Emplacement du château disparu

La cour d’honneur était encadrée de quarte grands pavillons, tandis que deux petits en encadraient l’entrée. Le seul vestige aujourd’hui visible de l’ensemble est l’un de ces quatre grands pavillons d’angle de l’esplanade. C’est cette haute maison qui fait l’angle entre l’avenue du Parc et la rue du Couvent : on l’appelle le Pavillon Mansart (privé, ne se visite pas, merci de respecter la tranquillité des habitants). Ce nom d’usage rappelle son architecte François Mansart (1598 – 1666, père du célèbre Jules-Hardouin Mansart, et lui-même personnalité prépondérante dans l’histoire de l’architecture française) qui en a dessiné les plans.

Le Pavillon Mansart, 1645

Le Pavillon Mansart, 1645

Il fut construit en 1645, au commencement du règne de Louis XIV. Les appareillages de pierres structurent les façades tant sur le plan physique qu’esthétique : les lignes de force mises au jour créent une harmonie globale. La façade est (tournée vers le château) est ponctuée par l’élévation centrale chapeautée d’un fronton classique. Il est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.

Le Parc, avec un marronnier en fleur

Le Parc, avec un marronnier en fleur

Tour d’horizon depuis le parc : il ouvre la vue sur le paysage du coteau boisé au nord, sur l’église apparaissant dans les feuillages, sur l’ancienne forge à l’est (devenue cabinet de dentiste et kinésithérapeutes), et sur le château de la Solidarité au sud. Par derrière les maisons de la rue du Couvent, à l’ouest, émergent les arbres de la maison de Roumanie (jardin protégé par le PLU) qui abritent la chapelle orthodoxe.

La chapelle vue du rond-point

La chapelle vue du rond-point

Le château dit de la Solidarité est cette imposante demeure, ouverte de 92 portes et fenêtres, dessinée par l’architecte Tronquois pour M & Mme Gripon, industriels parisiens du XIXème siècle. En 1956, la Solidarité des Réfugiés Israëlites (mutuelle associative créée en 1951 notamment pour ceux qui sont revenus des camps d’extermination) l’achète avec l’aide du parlement ouest-allemand. Le château et ses communs sont aujourd’hui entièrement transformés en 30 logements, avec une rénovation extérieure à l’identique. Le parc de 3 hectares (privé, ne se visite pas) est protégé par le PLU. Il contient un séquoia géant monumental.

La Solidarité avant sa transformation

La Solidarité avant sa transformation