Le lointain

De Limours on peut voir la Tour Eiffel, et jusqu’en Seine-et-Marne !
Le plateau de Limours, avec ses 170 à 178 mètres d’altitude, lévite au-dessus de la quasi-totalité de l’Île-de-France. Les promeneurs peuvent s’amuser à déceler les constructions les plus lointaines.


Tous les randonneurs s’adonnent à ce jeu de repérage dans l’environnement : il fait vibrer notre fascination naturelle pour les vues lointaines.

Posons le décor géographique

Le point culminant de l’Essonne est à Limours, à 177 m d’altitude, sur la route des Molières (là où prend le chemin d’accès à la ferme du Pommeret). L’IGN considère même plutôt les remblais des ponts de l’Aérotrain à 178 m sur la D 988, 180 m à la Bénerie, et 181 m au pont des Mulets situé entre les deux.

Autrement, seuls les rebords lointains du bassin parisien dépassent les 200 mètres d’altitude (Perche, Véxin, Champagne et Morvan) et le secteur des Etangs de Hollande en Forêt de Rambouillet les 180 mètres.

A défaut de réelle domination altimétrique du Plateau de Limours, sans table d’orientation, nous devons faire le tour du territoire à la recherche de tous ces détails de l’horizon, par lieu d’observation. C’est une sorte de chasse aux trésors, c’est parti.

Autour du Pont de la Bénerie

Ce petit pont est donc le point culminant de l’Essonne (180 m), exception faite de celui du Pont des Mulets (181 m), plutôt inaccessible. Les arbres obligent toutefois à s’en écarter un peu pour de voir un certain nombre de constructions de l’agglomération parisienne.

Côté ouest :

Le pylône du centre CEA Paris-Saclay à Saclay, 10 km
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Le camp de Satory, 14 km
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La colline d’Elancourt, 17,5 km

Avec son antenne, elle est le point culminant artificiel de l’Île-de-France. Constituée des déblais de chantiers de Saint-Quentin-en-Yvelines, elle monte à 231 m d’altitude.

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La tour hertzienne de Meudon, 18 km
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Côté est, signalons d’abord notre voisin le clocher de Janvry, emmitouflé dans un bosquet.

Les éléments les plus évidents sont la cheminée bleue qui se distingue nettement des bois du château de Saint-Jean-de-Beauregard : la chaufferie des Ulis n’est qu’à 7 km, et les châteaux d’eau de Courtabœuf à 9 km.

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Ces girolles laissent apparaître derrière elles les deux antennes du centre émetteur de Villebon.

Le plateau nord

Il faut aussi arpenter les chemins ruraux qui divaguent autour de Roussigny. Cette mer agricole a d’abord pour « phare » le clocher de Gometz, lointain mais omniprésent.

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Au-delà le paysage est souvent brouillé par l’abondance des lignes à haute tension.

Le site Nokia de Nozay, 10 km
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Le château d’eau du site anciennement Alcatel de Marcoussis, 10 km
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Immeuble de la ZIPEC (Le Plessis-Robinson), 17.5 km
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La Tour Montparnasse, 26,5 km
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La Tour Eiffel, 27 km
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Ces deux monuments parisiens culminent respectivement à 265 mètres et 357 mètres au-dessus du niveau de la mer.

La prairie de Roussigny

La belle ouverture de la vallée de l’Orge vers l’est offre au Chemin Rural n°10 une dizaine de repères notoires. Le GR 11, dit du Hurepoix, donne ici un de ses belvédères les mieux placés à cette région naturelle.

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Le plus pittoresque est au premier plan l’émergence du clocher de Briis-sous-Forges. Juste au-dessus, le séquoia géant du parc de Courson (Arbre Remarquable de France) se détache sur les immeubles de Breuillet, quartier de la Badaudière à 9.5 km.
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… Et le château de Courson lui-même.

Château de Courson

Château de Courson

– Plus loin s’étend le coteau sud de la Renarde, qui porte deux monuments assez difficiles à discerner dans la forêt, l’ombre permanente et le contre-jour.

Le château de La Briche, 13 km

Souzy-la-Briche

Souzy-la-Briche

La basilique de Saint-Sulpice-de-Favières, 13 km
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– Le coteau se prolonge, séparant le plateau de Mauchamps et Torfou, en hauteur, de la plaine de l’Arpajonnais, en contre-bas. On peut contempler au pied toute la commune de Boissy-sous-Saint-Yon.

La Ferme de la Madeleine (classée MH), 11.5 km
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Boissy-sous-St-Yon et son église, 12.5 km
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… Et sur le rebord du plateau de Beauce

Le château d’eau de Mauchamps, 14.5 km
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Le pylone de Torfou, 15.5 km
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– Enfin, il n’est pas facile d’apercevoir deux antennes particulièrement fines qui dépassent de l’horizon forestier. Très fines car très lointaines. Autrement plus éloignées que ce qui précède, c’est à Puiselet-le-Marais, dans le sud-Essonne, qu’elles sont implantées.

Puiselet-le-Marais, 28 km
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La Voie romaine

Venir au sud de Limours, c’est se mettre dans l’axe de l’ouverture paysagère la plus profonde du Hurepoix. Une barrière s’élève au fond, indépassable : la surélévation de la Beauce se termine là-bas par le plateau de Mondeville, celui qui sépare l’Essonne de l’Ecole.

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A 150 mètres d’altitude il « plane » véritablement au-dessus de tous ses alentours. La vue porte donc à 30 kilomètres. Entre les arbres on voit clairement deux éléments :

Retolut, hameau perché de Videlles, 31 km
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La tour de télécommunications de Videlles, 31.5 km
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Ce point de vue de la Voie romaine est hélas presque colmaté par les arbres du golf. Il permet encore d’apercevoir la Nationale 20 est ses commerces (en particulier la toiture rouge vif d’un restaurant « Buffalo Grill »), et surtout l’église d’Avrainville.

Avrainville et son église, 15 km
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A quelques encablures, les hauteurs du Cormier prennent le relais pour permettre d’apercevoir le reste du plateau de Mondeville.

Le Cormier

Devant et en contre-bas, le flanc de la colline porte la blessure claire d’une carrière de sable située dans les hauteurs de Ballancourt. Juste devant, les grues rouges et blanches du site industriel de Marolles-en-Hurepoix sont à 18,5 km. Les meilleurs yeux verront même un minuscule point blanc affleurer, à peine, de la forêt, lorsque les silos de Marolles sont frappés par le soleil.

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La rue du Lavoir fait découvrir les deux autres éléments visibles du plateau de Mondeville :

L’antenne de Noisement, 31 km (aux jumelles seulement)
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Le château d’eau de Mondeville, 31 km
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La route de la Plaine offre quant à elle une jolie perspective sur nos plus proches voisins. Elle regroupe les clochers de Forges-les-Bains et Briis-sous-Forges, le donjon de Briis-sous-Forges, et au fond le château d’eau de la Roche Turpin au cœur de la forêt du même nom.
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Autres choses aperçues de divers endroits du Cormier :

Le Haras de Floreval à Fontenay-les-Briis 9 km
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Le pylone du CEA à Bruyères-le-Châtel, 11.5 km
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Le château d’eau de Saint-Arnoult-en-Yvelines, 15 km
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– C’est au Cormier que l’on a le record de la vue la plus lointaine. Des éclats blancs, multiples et synchronisés, aident à repérer sur l’horizon les dix mâts de la station de Sainte-Assise. Leur hauteur est de 250 mètres. Ils se situent de l’autre côté de la Seine, sur la commune de Seine-Port en Seine-et-Marne.

Station de Sainte-Assise, 38 kilomètres
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Qui dit mieux ?
Liste à allonger au fur et à mesure des découvertes…