Lors de sa séance du 30 janvier dernier, le conseil municipal a voté à l’unanimité, le budget primitif pour l’année 2023.
Comme nous avons eu l’occasion de l’évoquer à plusieurs reprises, trouver les ressources et le moyen d’équilibrer ce budget tout en y inscrivant le financement du fonctionnement de la collectivité et la réalisation des grands projets tant attendus, n’a pas été chose facile.
Avec les coûts énergétiques fluctuants en raison de la guerre en Ukraine, la ligne budgétaire la plus difficile à évaluer cette année était celle relative aux dépenses liées aux fluides : gaz, électricité, eau. Réussir à y inscrire un montant réaliste reste compliqué.
Depuis quelques jours nous avons connaissance par le SIPPEREC, syndicat auquel la commune est adhérente, que l’impact sera de + 81 %. Le coût global passera de 201 861 € à 365 000 € + 164 000 € pour 2023 !).
Engagée depuis plusieurs années dans la « Smart City » (démarche environnementale et économique) c’est cette anticipation qui nous permet aujourd’hui d’amoindrir l’impact de la crise sur le coût de l’énergie.
Que signifie concrètement, la démarche « Smart City » ?
C’est tout d’abord, grâce au cabinet Aciti, la réalisation d’une étude préalable globale des installations énergétiques de la collectivité : chaudières, réseaux d’eau, éclairage, isolation, ventilation…
C’est ensuite, la détermination d’un plan d’action pour agir sur ces différents points afin de gagner en efficacité, avec la mise en place d’un groupe de pilotage chargé de veiller au quotidien au bon fonctionnement des installations.
C’est surtout avoir un système d’alerte, grâce à environ 100 capteurs, qui signale toutes les anomalies dans les consommations : fuites d’eau, surconsommation électrique, dérèglement de l’éclairage ou du chauffage, et ce de jour comme de nuit…
C’est avoir des veilleurs humains qui déclenchent rapidement les interventions nécessaires au retour à la normale.
C’est continuer cette démarche environnementale vertueuse sur l’ensemble de la ville…
Depuis 2016, il a fallu adapter le fonctionnement et les habitudes aux bonnes pratiques : changement des ampoules des candélabres pour des leds, installation de systèmes d’arrosage automatique couplés à des minuteries, intégration des objectifs d’économies dans tous les nouveaux chantiers ; des groupes scolaires, du CTM, de la MSP, de l’église.
Toute cette démarche a déjà permis d’économiser sur les factures.
Ces économies réalisées sont conséquentes et d’ores et déjà l’objectif obligatoire de baisse de 40 % des consommations à l’horizon 2030 est atteint pour certains équipements. La déclaration faite sur la plateforme gouvernementale, OPERA, montre une orientation à la baisse pour tous les bâtiments, grâce au plan d’action et aux efforts fournis.
Il faut toute l’énergie d’une équipe pour maintenir la ligne directrice, l’expliquer, la faire comprendre et la faire respecter.
À l’heure où l’on parle d’énergie, sachez que l’équipe Aimons Limours déborde d’énergie, au service des citoyens.
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