La démocratie participative est un bel outil, promu dans notre programme Changeons de Cap, et nous nous réjouissons que l’équipe d’Aimons Limours proclame son adhésion à cette démarche alors qu’au début de la mandature, elle était honnie au profit de la « démocratie délibérative ». Il s’agit dans notre esprit de faire vivre la démocratie à l’échelon communal en s’appuyant sur les idées et les compétences des citoyens. Une démarche génératrice de lien social dans un contexte où l’on constate un détachement voire une défiance des institutions et un recul de la participation électorale. La concertation avec la population peut se faire très en amont, en associant les habitants à la préparation de projets structurants pour la commune. Essentielle aussi pour impliquer concrètement les citoyens aux objectifs du développement durable.
Il est vrai que l’équipe municipale a multiplié les démarches de « relation au citoyen » avec les Agora citoyennes, qui se sont ajoutées aux traditionnelles réunions de quartier et au magazine mensuel. Mais comme nous l’avons déjà dénoncé, il s’agit essentiellement de fournir de l’information et non d’associer les habitants à la préparation des projets. C’est donc l’échelon minimal de la démocratie participative qui est appliquée, « une démocratie consultative » d’approbation (ou non) des choix déjà effectués.
La Maison de Santé Pluridisciplinaire : on apprend lors du bilan à mi-mandat qu’il y aura 6 médecins généralistes et 3 infirmières. Mais combien de nouveaux médecins ? Où est la pluridisciplinarité ? Y a-t-il un projet collectif de santé ? Les MSP ont pour vocation de renforcer la coordination des professionnels autour d’une patientèle commune. L’exercice en commun de la médecine doit permettre d’alléger la charge administrative mais aussi d’optimiser et fluidifier le parcours de soins des patients. C’est la vocation première des MSP ! Aucune information ne transparaît aujourd’hui sur ce point! Bien sûr, le projet est mené par les professionnels mais la mairie aurait peut-être pu exercer une certaine influence en fonction de besoins exprimés par les habitants. Il reste 3 cabinets non affectés. Espérons que la diversité professionnelle viendra en cohérence avec un projet de santé partagé.
La transformation de l’ancienne gare : jusqu’à présent, on nous répétait que « les idées ne manquaient pas » (ce dont nous ne doutions pas mais sans que l’on sache lesquelles !) et qu’il fallait attendre un financement. Mais une autre possibilité semble se présenter, annoncée lors de la réunion mi-mandat, à savoir une solution « privée » c’est-à-dire vente et abandon de toute solution municipale « inaccessible financièrement pour la commune dans le contexte actuel » (sic). Or régulièrement, le besoin d’une Maison Des Associations est évoqué. Un lieu collectif et alternatif, ouvert à tous qui pourrait fournir des salles mais aussi pourquoi pas, une ressourcerie, un atelier vélo, un lieu de vente de produits locaux, un café associatif et même des emplois d’insertion. Balayées toutes les bonnes idées ? La priorité financière va-t-elle l’emporter au détriment de l’intérêt commun ? Ce qui est à craindre est que si l’information a été donnée publiquement c’est qu’elle représente déjà le choix préféré !
Les élus de Changeons de Cap : Simone Cassette,
Bernard Morin, Catherine Hespel, Agathe Ratinet
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