Décembre

Des paroles aux actes...

Des paroles aux actes…

À l’heure où nous remettons cet article (7 novembre), une nouvelle fois nous sommes confrontés à l’épreuve d’un confinement: une situation inédite s’est installée dans notre pays, avec une épidémie galopante et non maîtrisée et une inacceptable agression de nos valeurs républicaines par des assassinats odieux qui nous ont tous bouleversés. Alors, sans trop d’illusions puisque nous savons tous qu’un immense travail est à faire pour tenter de trouver des solutions, nous espérons que lorsque vous lirez ce magazine, une éclaircie aura vu le jour et une certaine sérénité aura été retrouvée.

La vie sportive, culturelle et démocratique est ralentie à Limours et nous en profitons pour revenir sur les ateliers de l’Agora citoyenne. Nous étions pessimistes à l’issue du premier atelier sur la Ville collaborative mais les suivants ont montré qu’une petite ouverture était possible.

La Ville dynamique: l’organisation en 3 ateliers a permis à chacun de s’exprimer et d’être écouté. Nous avons pu discuter de la reprise des séances de cinéma à la Scène proposée dans notre programme électoral. Les relations entre la commune et les associations sportives devraient se contractualiser et donc se renforcer comme nous l’avions souhaité. Un système informatique de gestion des salles et des évènements accessible aux associations trouverait bien sa place dans la Ville innovante!

La Ville innovante par contre, s’est avérée décevante car le réseau d’échanges réciproques de savoirs, une idée a priori intéressante, ne nous parait pas devoir être une initiative de la mairie mais plutôt d’une association. Il faudrait aller plus loin et ne pas se limiter à des échanges de type personnel mais à des échanges de services en commun, à l’exemple des «Repair Cafés» qui attirent de nombreux bénévoles !

Enfin, les limouriens se sont montrés plus motivés par l’atelier Ville durable. La discussion ouverte sur de nombreux sujets proposés par les participants, soucieux de la qualité de notre environnement local sera à poursuivre. Mais alors que cet atelier a pour objectif «de préserver, améliorer et (faire) durer» notre environnement, le 27 octobre au Sénat, notre sénateur et conseiller municipal votait une loi défendant le modèle agrochimique, à contre-courant de l’histoire, faisant fi du programme électoral d’Aimons Limours sur la préservation de la biodiversité. Cette loi remet en cause l’interdiction des néonicotinoïdes (tueurs d’abeilles et dangereux pour la santé) utilisés pour la culture des betteraves, sous prétexte qu’il n’a pas été trouvé de produit de substitution. Pire, un amendement du groupe LR acte le principe «pas d’interdiction sans alternative, dans des conditions pragmatiques» qui s’appliquera à de nombreux autres pesticides toxiques. À quand de nouvelles pratiques agricoles basées sur un modèle plus respectueux de notre santé?

En ces temps où la distanciation est la règle, nous pensons que les rencontres, les échanges, le faire ensemble seront plus que jamais souhaités et nécessaires. Nous vous invitons à venir nombreux exprimer et soutenir vos envies et vos idées dans les futurs ateliers.

Nous vous souhaitons une très bonne fin d’année!

 

Les élus de Changeons de Cap: Simone Cassette,

Bernard Morin, Catherine Hespel, Maurice Pagel

 

Changeons de Cap : cdc.limours@gmail.com

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